L'ART DU MASSAGE
KOBIDO
Né au 15e siècle, le Kobido a été créé lors d’une compétition entre deux grands maîtres Amma, qui consistait à rivaliser avec des techniques de massage de haut niveau sur le visage, notamment le « Kyotu Te ».
Le Kyoku-Te est une technique de percussions avec la main pliée. Les deux maîtres s’affrontent amicalement dans une auberge de Suruga, au sud du mont Fuji. Aucun vainqueur n’a été déclaré, c’est alors qu’ensemble, ils décidèrent de créer une nouvelle maison, qu’ils appelèrent La Maison du Kobido.
À la Maison du Kobido, ils se mettent à travailler sur 48 techniques ancestrales uniques, avec des variantes pouvant aller jusqu’à des milliers de gestes. Le traitement exclusif était réservé à la famille impériale et aux geishas.
Les origines du Kobido ont traversé les âges et le monde, et entretiennent aujourd’hui la santé de grand nombre de personnes.
L’histoire du Amma remonte à plus de 4000 ans et prend sa source entre le Nord de l’Inde, le Népal et le Tibet… La Chine a transmis au Japon cette technique en l’an 562, qui révolutionne le massage et qui donne lieu à des compétitions entre maîtres. Le Kobido, c’est un enseignement rigoureux qui demande beaucoup de pratique avant d’être bien maîtrisé.
Depuis des siècles, le Kobido se transmet de maître à élèves. Un style de massage facial français fait son apparition au Japon dans les années 1888 accompagné de nouvelles pratiques de soins ciblés pour le visage faisant évoluer la méthode.
Les maîtres se succèdent, il y a aujourd’hui 25 lignées de génération. Le Maître Shogo Mochizuki qui partit diffuser et enseigner le Kobido aux États-Unis, est aujourd’hui l’un des héritiers de la Maison du Kobido et représente la 26ème génération, en tant que Maître formateur.
Autrefois, ce massage facial était réservé aux impératrices et ses courtisanes, qui était le secret bien gardé de ces femmes à la peau ferme et radieuse.